Florent Losson

Présentation de l’artiste

Largement établi dans sa ville d’origine, l’humoriste bruxellois met le petit monde du rire belge d’accord dès ses premières scènes. Son originalité lui a permis de remporter le concours Kings of Comedy qui compte parmi ses lauréats les plus illustres des noms tels que Guillermo Guiz ou Laura Laune. Avec ses compatriotes Gaetan Delférière et Émilie Croon, Florent écrit 2 saisons d’une minisérie de capsules humoristiques pour la RTBF : Les Anonymes, avec notamment Farah et Inno JP. En parallèle, Florent est chroniqueur humoristique hebdomadaire sur PureFM puis Tipik au sein de la RTBF.

Dans l’univers de Florent, on retrouve un peu de Yacine Belhousse, dont il est un fan absolu depuis l’adolescence et dont il a fait d’ailleurs la première partie à de nombreuses reprises lors de ses passages à Bruxelles. C’est cette vision absurde et bienveillante qui le fait rire et l’emporte.

Bruxelles est une ville avec encore peu de scènes mais Florent s’arrange pour jouer de plus en plus en parallèle de son travail dans l’enseignement. C’est durant l’été 2022, au festival d’Avignon auquel il participa avec de nombreux autres jeunes auteurs belges qu’il pris la décision de passer à la vitesse supérieure afin de finaliser l’écriture de son premier spectacle : Mowgli.  

Présentation du spectacle

Ne nous méprenons pas. Nous ne sommes pas ici dans la tradition immobile du stand-up. Mowgli est un spectacle énergique, nerveux, absurde et délicieusement sympathique. Dans Mowgli, Florent Losson nous parle en autre de la sensation universelle d’être hors sol. D’être tous si différents que l’on en devient égaux. Florent Losson argue donc de ne pas être spécial, du moins pas plus qu’un autre. Plus que des sujets abordés, le spectateur en ressortira avec la sensation étrange de s’être fait un ami. Un gars bien, implacablement drôle et avec lequel on ne peut que passer une bonne soirée.

Jeune oncle célibataire dont la balance commerciale est déficitaire, français d’origine et bruxellois depuis toujours, incapable de se servir efficacement des réseaux sociaux. Florent nous retrace son travail dans l’associatif dont il retire à la fois grande fierté et un pouvoir d’achat réduit. Il nous raconte son divorce aussi, qui aurait semblé plus racontable s’il eût été veuvage. Parce qu’après tout… Divorcer c’est bien. Mais à 32 ans n’aurait-ce pas été plus classe d’être veuf ? Veuf à 32 ans, franchement… Il y a un truc. Tant pis.

En somme, Florent parle de sa condition et de notre condition à toutes et tous. Être des gens. N’être que cela, et tout cela à la fois.